Zoom sur les différents TMS.
La manutention manuelle est aujourd’hui responsable de grand nombre d’accidents et d’arrêts de travail. Présente dans de nombreux secteurs, elle engendre des troubles musculosquelettiques (TMS) parfois irréversibles. Faut-il encore les identifier. Zoom sur les TMS. Pour rappel, les TMS (troubles musculosquelettiques) sont le résultat d’une utilisation trop fréquente d’un muscle ou d’une partie du corps lors du déplacement d’une charge. Ils peuvent aussi être dus à des gestes répétitifs ou à une position tenue trop longtemps. Les zones les plus touchées se concentrent autour des articulations, des muscles et des tendons. C’est-à-dire que le dos, les coudes, les poignets ou encore les doigts. Les genoux sont plus rarement touchés. En général, les symptômes commencent par une simple gêne occasionnelle. Non prise à temps, elle peut donner naissance à une douleur, un gonflement, une rougeur, ou encore une perte de force musculaire dans une zone spécifique. Il est donc important de consulter dès les premiers symptômes. On retrouve différentes caractéristiques, voici quelques exemples :
- Les affections péri-articulaire : qui touchent les tissus dits mous.
- Les pathologies d’hyper sollicitation : surviennent par une sollicitation trop importante et une récupération peu suffisante.
- Les pathologies à caractère différé : qui apparaissent après un certain temps d’exposition, à une substance par exemple.
- Une combinaison de facteurs de risques biomécaniques : c’est-à-dire les TMS qui apparaissent par la combinaison entre la posture, la force, la répétition de l’action.
- Des facteurs de risques psychosociaux : la qualité et la reconnaissance du travail peuvent influencer leurs apparitions.
En quelques chiffres.
Les TMS, reconnus comme maladies professionnelles, se situent en majorité au niveau :
- Du poignet (38%).
- De l’épaule (30%).
- Du coude (22%).
- Du dos (7%).
- Des genoux (2%.)
Ils touchent de nombreuses zones.
Les TMS les plus fréquents sont les suivants :
- Syndrome du Canal carpien (poignet) 38%.
- Syndrome de la coiffe des rotateurs de l’épaule 30%.
- L’épicondylite (coude) 22%.
- Les lombalgies (mal dans le bas du dos) 7%.
- L’hygroma du genou (peu fréquent mais représente 2%).
On peut aussi retrouver :
- Les cervicalgies (les douleurs du cou).
- Les tendinopathies (tendons).
- Le syndrome tunnel radial (coude).
- Les tendinites des extenseurs et fléchisseurs (poignet).
- La ténosynovite de De Quervain (poignet).
- Le syndrome du canal de Guyon (poignet).
- Le syndrome de Raynaud (au niveau des doigts).
Pour rappel, les principaux environnements en cause dans l’émergement des TMS sont l’industrie et le tertiaire. L’article Une solution pour les TMS dans le tertiaire : le chariot de manutention TMS. l’a évoqué. Sur le long terme, les suites peuvent être handicapantes, voire graves et irréversibles. Au niveau professionnel, ces arrêts de travail engendrent des conséquences sur la productivité. Sur le plan personnel, c’est le quotidien et le moral de l’opérateur qui sont impactés. Le but de Liftop est de lutter contre ces TMS en proposant les meilleures solutions de manutention ergonomique à une problématique. Sur-mesure et adaptable, n’hésitez pas à visiter notre site : www.liftop.fr. Vous pouvez retrouver les informations sur la législation et les règles de sécurités sur notre blog https://www.liftop.fr/blog/, en particulier ici : https://www.liftop.fr/securite-prevention/.
Sources : https://www.espace-cssct.fr/risques-professionnels/manutention-manuelle/ https://empreintes-ergonomiques.fr/activites/TMS-troubles-musculo-squelettiques https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/tms/comprendre-troubles-musculosquelettiques https://www.rubafilm.com/securite-au-travail-comment-reconnaitre-un-tms/ https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/ArchivePortailFP/www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/publications/coll_outils_de_la_GRH/guide_pratique_TMS.pdf